38°Festival du cinéma américain de Deauville, année Friedkin : Master Class, "Killer Joe", hommage…
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Hommages aussi à la productrice Paula Wagner, à Harvey Keitel, Liam Neeson avec l’avant-première de « Taken 2 » (vendredi 7 septembre) et Salma Hayek (le samedi 8 septembre) avec l’avant-première « Savages » d’Oliver Stone, film de clôture. Docs de l’oncle Sam, Nuits américaines (on doit à la carte blanche à Agnès B la diffusion du culte « Reflets dans un oeil d’or » de John Huston avec Liz Taylor et Marlon Brando), les habitués de Deauville retrouveront leurs rendez-vous. Une nouveauté cette année : une conférence sur l’influence du cinéaste Jean-Pierre Melville sur le cinéma américain (jeudi 6 septembre à 17h) qui promet d’être très intéressante.
« Killer Joe » (photo Pyramide)
« Killer Joe » (sur lequel je reviendrai) est magistralement mis en scène, comme tous les films de Friedkin, mais trop dans la tendance des frères Coen ou de Tarantino de ces polars parodiques tendance westerns urbains avec des voyous tarés et amoraux, brutes primaires (acteurs surjouant) qui s’étriprent joyeusement avec une bonne dose de violence absurde, gratuite, ludique. On attendait à un projet plus personnel de la part de Friedkin que de « suivre le mouvement » d’autant qu’on a peu trop vu ce genre de films, qui, s’ils amusaient et surprenaient au début, finissent par lasser à la longue…Ici, à Dallas, un loser (Emile Hirsch), poursuivi par des truands sanguinaires à qui il doit de l’argent, projette de faire assassiner sa mère dénaturée, avec la complicité de son père, de sa belle-mère et de sa soeur, pour toucher la prime d’assurances qu’ils se partageront. Pour cela, la famille engage un flic qui fait des « petits boulots » pour arrondir les fins de mois, soit tueur à gages à temps partiel, un certain Killer Joe (Matthew McConaughey), caricature du sherif des villes, cruel et sophistiqué, vêtu de noir des pieds à la tête, un chapeau noir du grand ouest sur la tête. Comme ils n’ont pas d’argent pour payer d’avance le contrat, la famille donne Doddie, la petite soeur de 12 ans, Lolita de pacotille, en caution à Killer Joe…
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Marlon Brando et Liz Taylor dans « Reflets dans oeil d’or » (1967)
COMPETITION
« BEASTS OF THE SOUTHERN WILD » de Benh Zeitlin (sortie 12 décembre 2012)
(« LES BÊTES DU SUD SAUVAGE »)
« BOOSTER » de Matt Ruskin
« CALIFORNIA » SOLO de Marshall Lewy
« COMPLIANCE » de Craig Zobel (sortie 26 septembre 2012)
« ELECTRICK CHILDREN » de Rebecca Thomas (sortie 9 janvier 2013)
« FOR ELLEN » de So Yong Kim (sortie 19 septembre 2012)
« FRANCINE » de Brian M. Cassidy & Melanie Shatzky
« GIMME THE LOOT » dAdam Leon (sortie janvier 2013)
« GOD BLESS AMERICA » de Bobcat Goldthwait (sortie 10 octobre 2012)
« ROBOT and FRANK » de Jake Schreier (sortie 19 septembre 2012)
« SMASHED » de James Ponsoldt
« UNA NOCHE » de Lucy Mulloy
« THE WE AND THE I » de Michel Gondry (sortie 12 septembre 2012)
« YOUR SISTER’S SISTER » de Lynn Shelton (sortie 10 octobre 2012)
« WRONG » de Quentin Dupieux (sortie 5 septembre 2012)
AP
« KILLER JOE » de William Friedkin (sortie 5 septembre 2012)
« BACHELORETTE » de Leslye Headland (sortie 17 octobre 2012)
« THE BOURNE LEGACY » (« JASON BOURNE : LHÉRITAGE ») de Tony Gilroy (sortie 19 septembre 2012)
« DEADFALL » (« BLACKBIRD ») de Stefan Ruzowitzky
« LAWLESS » (« DES HOMMES SANS LOI ») de John Hillcoat (sortie 12 septembre 2012)
« RUBY SPARKS » (« ELLE S’APPELLE RUBY ») de Jonathan Dayton & Valerie Faris (sortie 3 octobre 2012)
« SAVAGES » dOliver Stone (sortie 26 septembre 2012)
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