« 96 heures » : partie d’échecs
Pitch
Le patron du Grand bandistisme est kidnappé par un truand qu'il a fait tomber trois ans auparavant. 96 heures pour lui faire dire qui l'a balancé.
Notes
Victor Kancel s’évade avec une idée fixe : savoir qui l’a balancé quand Gabriel Carré, le patron de la BBR (Brigade de répression du bandistisme), l’a fait tomber. Kancel kidnappe alors Carré qu’il tient prisonnier durant 96 h dans le sous-sol d’une maison bunker isolée, unité de lieu ou presque car quelques scènes du film sont à l’extérieur. Comme le début du film, Carré et Marion, une inspectrice qu’il chouchoute et coache pour son examen de commissaire, Carré et son épouse, une relation un peu déprimée.
Persuadé que Carré sait qui l’a donné, trois ans auparavant, Kancel, brutal, violent et instinctif, va entammer avec Carré une partie d’échecs de 96 heures sur la base d’une certitude erronée, son seul problème étant de faire parler son prisonnier. Carré, lui, cherche à gagner du temps et parvient à monter les hommes de main de Kancel les uns contre les autres.
Pourquoi cette obstination de Carré à se taire? On ne peut pas en dire plus mais le choix du mutisme de Carré démontre une intelligence et surtout une psychologie redoutables d’un personnage, puissant professionnellement, mentalement très fort, capable d’anticiper « les coups » : physiquement entravé par des chaînes dans un sous-sol, c’est lui qui va manipuler les esprits surchauffés des uns et des autres. Le combat de la force physique (Kancel) contre la force mentale (Carré).
Niels Arestrup est un acteur de génie, on le savait, ça se confirme (encore une fois!) dans "96 Heures" (sortie 23 avril)
— Camille Marty (@Cine_maniac) April 5, 2014
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Notre note
(3 / 5)
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