« Albert Nobbs » : la performance d’acteur distrait donc tellement les grandes actrices?
Pitch
En Irlande au XIX° siècle, durant 30 ans, une femme se déguise en homme afin de pouvoir travailler. Employée dans un hôtel en qualité de majordome sous le nom d'Albert Nobbs.
photos Chrysalis
Un jour qu’il faut loger un ouvrier pour réparer une chaudière à la veille d’un bal costumé, la directrice de l’hôtel impose à Albert qu’il partage sa chambre pour la nuit, c’est une catastrophe : démasqué durant la nuit par l’ouvrier, qui est aussi une femme déguisée en homme, Albert Nobbs se prend à rêver d’une compagne, ayant fait ensuite la connaissance du couple que forme cette dernière avec une jeune femme. Car Albert Nobbs a un rêve : ouvrir un bureau de tabac avec les économies qu’il dissimule sous les lattes de son parquet depuis 30 ans. Et pour cela, il lui faut une épouse. Il courtise alors Helen, une femme de chambre de l’hôtel, amoureuse d’un autre, qui le fréquente, poussée par son fiancé, pour son argent.
La seconde partie du film, plus cruelle, où interviennent d’autres personnages plus crédibles, sauve un peu le film de son objectif : l’exhibition/performance d’acteur(actrice). Après Meryl Streep en Margaret Thatcher (« La Dame de fer »), on a donc Glenn Close en majordome, elles s’ennuient donc tant que ça les grandes actrices du cinéma américain pour s’investir dans des rôles de composition (elle a convenu lors d’une interview s’être inspirée de Charlie Chaplin) qui les bluffent surtout elles-mêmes? Le moment cool : la prestation du séduisant Jonathan Rhys-Meyers en client aristo fêtard de l’hôtel au début du film. Le film a été réalisé par Rodrigo Garcia, Grand prix du festival de Deauville 2010 avec « Mother and child ».
Notre note
(2 / 5)
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