« Clear history » : l’homme qui aurait valu des milliards, si…
Pitch
Un créatif marketing farfelu et caractériel quitte l'agence de pub qui l'emploie au seuil de la fortune lors du lancement d'une voiture dont il déteste le nom : la "Howard". Dix ans plus tard, célèbre pour avoir loupé des millions, il a changé de lieu et de nom...
Notes
Voilà un des téléfilms de HBO, qui inaugure la nouvelle chaîne TV Orange OCS CITY focalisée séries et corner HBO (voir post précédent…), « Clear history », que j’ai choisi de visionner surtout à cause de Jon Hamm (« Mad men »)… Pas un chef d’oeuvre, très long (2h40), découpé en trois parties inégales en qualité. Cela démarre pourtant bien, tout en rythme, avec un homme, exhumé des seventies, qui conduit sa décapotable sur un pont genre San Francisco (ça rappelle la première scène du premier film de Clint Eastwood « Play Misty for me ») en écoutant
« 25 to 6 to 4″du groupe Chicago transit authority, en fait, le premier tiers du film est réussi. Mais, ensuite, non seulement ça s’éternise mais on radote pas mal surtout sur une plaisanterie qu’on va supporter les deux derniers tiers du film au sujet de l’ex-petite amie du héros/anti-héros qui aurait fait des gâteries à tous les membres (sans jeu de mots!) du groupe Chicago 20 ans auparavant… Lourd et redondant, très lourd…San José, Californie, 2003, dans une agence de pub dirigée par Will Haney (Jon Hamm), c’est l’effervescence. Le boss annonce le lancement d’une nouvelle voiture (genre voiture électrique) qu’il a décidé de nommer la « Howard ». Nathan Flomm (Larry David), créatif génial et responsable du marketing, qu’on a découvert pestant contre l’usage d’installer les prises en bas d’un mur (pour se casser le dos…) et non pas à portée de main, est outré par le nom : malgré qu’il possède 10% des actions de l’agence de pub, il donne sa démission et liquide ses parts. Le lendemain, Nathan tente de revenir en arrière, trop tard, Will, chagriné, ne veut plus le reprendre… D’autant que Nathan a la fâcheuse habitude de dire tout ce qui lui passe par la tête, comme faire remarquer à la nounou du fils de son patron qu’elle devrait se laver les cheveux plus souvent…
10 ans plus tard, sur la très chic île de Martha’s Vineyard, Rolly (ex-Nathan) mène, sous une autre identité, une vie pépère, accompagnateur de vie d’une vieille dame, méconnaissable, crâne dégarni et gris, voûté, lui qui, dix ans auparavant, ressemblait à un ancien chanteur des rock des années 70 (comme Chicago, son groupe fétiche). Il se trouve que justement le milliardaire Will
Haney, qui a vendu ses « Howard » à la moitié de la planète, vient faire reconstruire « Blue Heron », une fastueuse demeure sur l’île. Rolly-Nathan décide alors de se venger avec l’aide de l’ancien propriétaire de la villa. Mais il n’a pas prévu qu’il va craquer pour Rhonda Haney, l’épouse de Will, dont il cru comprendre, à tort, qu’elle ne s’entendait pas avec son mari… Et il y a encore une troisième partie (assez courte) 3 ans plus tard..
Clear history" un réal qui aime tant Chicago transit authority ne peut être foncièrement mauvais, non? (diffusion @OCSTV City 10 oct 20h40)
— Camille Marty (@Cine_maniac) October 6, 2013
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