« De l’huile sur le feu » : une terrasse pour deux
Pitch
Dans le quartier de Belleville, deux restaurants s'affrontent autour d"une placette centrale qui leur sert de terrasse. Après la mort de la propriétaire, les deux clans vont se livrer une lutte sans merci.
Dans le quartier de Belleville à Paris, deux clans s’affrontent autour d’une petite place jouxtant un immeuble dont la propriétaire Madame Lavignasse est jouée par Claude Gensac ; deux clans symbolisés par deux restaurants qu’ils possèdent respectivement : un fast-food hallal le « Berbere king » tenu par les Chouffry et un resto chinois « L’Empire du dragon » tenu par les Zy, les deux rivaux se partageant à l’amiable cette placette qui leur sert de terrasse où installer des tables et des chaises. Faisant le pont, si l’on peut dire, un livreur, joué par le doué Vincent Lacoste (qu’on cantonne désormais dans des rôles d’abrutis) campe un jeune français, amoureux de la fille du fast-food, qui se rêve en chinois.
On a lésiné devant aucune outrance, pendant le film, j’ai cherché en vain un mot nettement plus fort que caricature pour définir ce que je voyais, et, quand on aperçoit Michael Youn dans un petit rôle, on comprend mieux où on est tombé. On est à ce point dans les clichés sur le « choc des cultures » que le début des hostilités est marqué par le fait que le propriétaire du « Berbere king » accuse celui du restaurant chinois d’avoir mangé son chien! Si dans la première partie, on a un peu de cohérence dans le récit, après la mort de Mme Lavignasse, la propriétaire des murs, le film plonge en plein délire et on décroche complètement jusqu’au générique de fin.
Notre note
(1 / 5)
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