« Diana » : sous le mythe, l’amoureuse next door…
Pitch
Les deux dernières années de la princesse Diana de 1995 à 1997, son aventure passionnée avec le docteur Hasnat Khan, son aventure désabusée avec Dodi Al-Fayed avec qui elle trouvera la mort lors d'un accident de voiture à Paris.
Notes
En 1992, Diana, princesse de Galles, est officiellement séparée du prince Charles. En 1995, elle s’éprend du chirurgien Pakistanais Hasnat Khan. Son divorce sera prononcé en aout 1996, elle peut donc se remarier. Mais Hasnat ne veut pas épouser la femme la plus médiatisée au monde et, par là, « le monde entier »…
Le film prend le parti de raconter l’histoire d’amour passionnée de Diana (Naomi Watts) et Hasnat (Naveen Andrews, vu dans « Lost »). A mi-film, on a éliminé les personnages annexes pour ce concentrer sur ce couple improbable. Deux ans avant sa mort en 1997, Diana veut tout quitter pour épouser Hasnat, un homme discret focalisé sur son métier de cardiologue, qui finira pas ne plus supporter la célébrité délirante de sa compagne. Par ailleurs, la famille de Hasnat (que Diana rencontre lors d’un voyage privé au Pakistan) ne veut pas de cette union, il est musulman, elle est catholique, par ailleurs, le passif du Pakistan avec la Grande-Bretagne est trop lourd. Un dossier sort actuellement avec l’hypothèse que la mort de Diana aurait été commanditée par Buckingham, le palais ne supportant pas l’idée que Diana se convertisse à l’Islam pour épouser Hasnat Khan. La relation amoureuse étant mise sur pause, pour se distraire de son chagrin, voire rendre jaloux Hasnat, Diana accepte une croisière avec Dodi Al-Fayed et on connait la suite, le Ritz, le pont de l’Alma… Le film montre bien (c’est le point réaliste) comment Diana sait manipuler les médias en les convoquant en secret pour qu’ils soient au courant de ses déplacements avec Dodi en croisière (photo célèbrissime du yacht où Diana, assise à l’avant, balance les jambes).
Bien que le film tienne davantage du téléfilm que du chef d’oeuvre, le réalisateur a une idée, une seule, afin de mettre un point sur le i de tragédie : il démarre et finit son film par le groupe en apesenteur de Diana, Dodi et gardes du corps dans l’ascenseur du Ritz, cet ascenseur pour la mort… (pas très délicat), en prologue, on voit le groupe de dos, à la fin, de face…
Et aussi
Bande annonce
Notre note
(2 / 5)
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