« La Confrérie des larmes » : pour amateurs de sensations faibles
Pitch
Un ex-flic à la dérive, veuf, en charge de sa fille de 12 ans, accepte un boulot en or tombé du ciel : transporter des valises aux quatre coins du monde sans poser de questions et surtout sans ouvrir les valises... Mais son instinct d'enquêteur prend le dessus.
Notes
Un thriller français, c’est rare et ça vaut qu’on salue l’exercice. Le film démarre plutôt bien mais très vite ça s’enlise… La faute à une volonté voyante de créer une atmosphère qui, de surcroît, n’aboutit à pas (pas à grand chose). Un épisode d’une série US de moyenne intensité ou à peu près. L’énigme résolue, on n’en finira plus de conclure mais ce n’est qu’un détail.
A Paris, Gabriel Chevalier se comporte comme un type au bout du rouleau, les cheveux gras emmêlés, un bonnet enfoncé sur la crâne, quand il joue au poker, on le tabasse au lieu de lui payer ses gains, un loser pareil ne peut pas gagner. Le film démarre sur une partie de poker bien filmée, c’est encourageant. Lors de la première partie du film, l’image est un peu dans le flou où se meut le anti-héros. Le parti pris de changer ensuite de manière de filmer quand Gabriel change de look (deuxième partie du film) n’est pas la meilleure idée car tout alors (l’histoire aussi) se banalise.
Un jour qu’il ne peut plus payer l’école de sa fille, Gabriel, qui a quitté la police après la mort accidentelle de sa femme, accepte un service de la part d’un ancien taulard qui prétend avoir une tumeur au cerveau, le remplacer dans un boulot en or qui consiste à transporter des mallettes sophistiquées au quatre coins du monde. Un téléphone, des bureaux vides et lugubres à Vélizy, une voix qui donne des ordres, un avion privé, une livraison, en Chine, en Belgique, en Turquie. Gabriel ramasse de grosses enveloppes de billets dans sa boite aux lettres tous les jours et se transforme en mec chic, brushing et costard, voiture de luxe, le hic, c’est qu’il ne voit plus souvent sa fille avec qui il habite, seul.
Recherche atmosphère thriller désespérément", c 1 peu le ressenti à la sortie de "La Confrérie des larmes" et toujours le cas en y repensant
— Camille Marty (@Cine_maniac) September 20, 2013
Et aussi
Notre note
(2 / 5)
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