
« Last days of summer » : kidnapping sentimental

Pitch
1987, durant 4 jours, un évadé de prison prend une femme seule et son fils en otage. Très vite, il devient indispensable à la famille et noue une relation amoureuse avec la jeune femme mais le fils est jaloux.
Notes
De Joyce Maynard, on connaît surtout son récit*** de sa vie avec Salinger vieillissant quand elle avait 19 ans, une aventure traumatisante dont elle a mis bien des années à se remettre. Le film « Last days of summer » est l’adaptation d’un autre livre de Joyce Maynard, un roman, « Long week-end » (2009), succès en librairie. Malheureusement, cette histoire d’un évadé de prison, condamné à 18 ans de rétention, qui va, sans insister beaucoup, prendre en otage une jeune femme et son fils, vivre avec eux durant quatre jours et devenir aussitôt l’homme idéal, n’est pas crédible une minute.
Cependant, il y avait, de mon point de vue, un vrai sujet en sous-texte. Adele vit avec son fils Henry une relation fusionnelle. Son ex-mari l’a quittée pour épouser sa secrétaire. Mais comme le fera remarquer la voix off du fils et, plus nettement ensuite, une remarque de son ex-mari : c’est une femme qui est amoureuse de l’amour (thème tant abordé par Proust ou Truffaut au cinéma). C’est vraiment le point intéressant mais pas assez développé, presque pas. Donc, au supermarché, Frank va embarquer Adele et Henry. Très vitre, Frank devient l’homme idéal, faisant la cuisine, le ménage, le bricolage, Adèle en tombe amoureuse et réciproquement.
*** « Et devant moi, le monde » (2011 pour la traduction française)
Le kidnappeur selon Joyce Maynard (auteur du livre), c l'homme providentiel, amour, ménage, pâtisserie, bricolage… "Last days of summer"
— Camille Marty (@Cine_maniac) February 6, 2014
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Notre note
(2 / 5)
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