« Les Hommes libres » : héros malgré lui
Pitch
Dans le Paris de l'occupation, la métamorphose d'un jeune immigré algérien, sans culture politique, qui passe du traffic au marché noir à l'engagement militant dans la résistance française.
Après « L’Armée du crime » de Robert Guédiguian qui parlait des immigrés arméniens dans la Résistance avec le réseau Manouchian, encore un volet méconnu de l’histoire la Résistance dont traite le film « Les Hommes libres »: l’engagement des travailleurs immigrés algériens dans la Résistance française durant la seconde guerre mondiale. Le film choisit l’angle de la métamorphose d’un jeune immigré algérien, sans aucune préoccupation politique, qui va passer des combines du marché noir à la lutte armée pour la liberté.
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Une rencontre coup de foudre va faire basculer Younes : le chanteur algérien Salim Halali dont il apprend qu’il est juif. Touché par sa voix, séduit, Younes devient aussitôt son ami, il tourne alors le dos à la police avec les risques que cela comporte. Une scène très furtive montre un homme sortant de la chambre de Salim que surprend Younes, effleurant la dimension homosexuelle enfouie des relations entre Younes et Salim, du moins de l’attirance du premier pour le second. Cette rencontre catalyse alors la mutation de Younes, au départ sans culture politique, sans autre centre d’intérêt que de gagner de l’argent, qui s’engage activement dans la résistance. Le cousin Ali à qui Younes repliquait au début du récit que cette guerre ne le regardait pas lui avait répondu « on se bat pour la liberté, aujourd’hui ici en France et demain chez nous en Algérie ».
Notre note
(3,5 / 5)
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