Ouverture de Cannes Classics tendance seventies avec « Puzzle of a Downfall Child (« Portrait d’une enfant déchue ») et « Le Conformiste »
projection de « Portrait d’une enfant déchue » le dimanche 10 juillet 20h au cinéma Grand Action ds le cadre de Paris-Cinéma
évènements autour de la sortie du film le 28 septembre 2011
2 avant-premières 19h et 21h40 à la Filmothèque du quartier latin mardi 27 septembre
1 Master Class de Jerry Schatzberg à 19h au Forum des images jeudi 29 septembre
le film :
Un ancien photographe, Aaron Rinehardt, devenu cinéaste, vient rendre visite à Lou Andreas Sand, ancienne égérie de la mode, retirée du monde dans une maison au bord de l’océan où elle s’occupe de poésie et de sculpture. Il s’apprête à réaliser un film sur sa vie et vient enregistrer des entretiens de repérage. Au fil des enregistrements, Lou exhume des souvenirs de son ascension et de sa déchéance, réels et fantasmés, livrant le portrait fragmenté d’un esprit tourmenté.
le blog spécial Cannes www.cinemaniacannes.fr
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Après la présentation du film en ouverture de Cannes Classics :
« Puzzle of a Downfall Child » (« Portrait d’une enfant déchue » (1971) de Jerry Schaztberg
photo Carlotta
Un photographe de mode va voir un ancien top model retirée dans une maison isolée sur la plage afin de mener à bien une série d’interviews préalables à la réalisation d’un film sur sa vie. Le film fait le va et vient entre présent et passé mais pas un passé souvenir, plutôts des souvenirs fantasmés du passé telle qu’elle l’a perçu, occulté parfois comme cette image de l’homme plus âgé quand elle avait quinze ans. Lou-Andreas Sand (nom emprunté à Lou-Andreas Salomé) s’appelait Emily et même Aaron Reinhardt, le photographe n’en savait rien. Les débuts de Lou comme mannequin, l’amitié ambigüe avec Pauline Galba, la photographe excentrique mariée à un médecin, le mariage avec Mark (Roy Scheider), l’hôpital psychiatrique, et, récurrentes, les relations d’amitié amoureuses entre Lou et Aaron, son seul ami, marié à une autre. Faye Dunaway est assez extraordinaire dans ce film dont elle est le centre absolu. Bien que Jerry Schwatzberg soit un ancien photographe de mode, bien que film traite de la relation entre un photographe et un mannequin, l’histoire parle très peu de mode mais plutôt de la chute d’une femme trop belle, n’existant que part son apparence, seule, fragile, en prise avec ses démons intérieurs.
(notes sur le film publiées sur le blog spécial Cannes le 12 mai 2011)
Ann St Marie, le top model modèle du film
Faye Dunaway dans « Portrait d’une enfant déchue » (photo Carlotta)
Films« Le Voyage dans la lune » de Georges Mélies (France, 1902, 16)
« Orange Mécanique » de Stanley Kubrick (USA, 1971, 137)
« La Machine à tuer les méchants » (La Macchina Ammazzacattivi) de Roberto Rossellini (Italie, 1952, 80)
« Il était une fois le Bronx » (A Bronx Tale) de Robert De Niro (USA, 1993, 121)
« Le Conformiste » (Il Conformista) de Bernardo Bertolucci (Italie, 1970, 118)
« Rue Cases-Nègres » dEuzhan Palcy (France, 1983, 106)
« Portrait dune enfant déchue » (Puzzle of a Donwfall Child) de Jerry Schatzberg (USA, 1970, 105)
« La Loi de la frontière » (Hudutlarin Kanunu) de Lufti O. Akad (Truquie, 1966, 74)
« La Zone de la mort (Niemandsland) de Victor Trivas (Allemagne, 1931, 81)
« Les Enfants du paradis » » de Marcel Carné (France, 1945, 190)
« Despair » de Rainer-Werner Fassbinder (Allemagne, 1978, 115)
« Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau (France, 1975, 106)
« Chronique dun été » » de Jean Rouch et Edgar Morin (France, 1960, 91)
« LAssassin » (LAssassino) dElio Petri (Italie, 1961, 100)
documentaires :
« The Look » dAngelica Maccarone (Allemagne / France, 2011, 95)
« Le Monde de Corman: Exploits dun rebelle hollywoodien » (Cormans World: Exploits of a Hollywood Rebel dAlex Stapleton) (USA, 2011, 125)
« Belmondo… Itineraire » de Vincent Perrot et Jeff Domenech (France, 2011, 86)
« Kurosawa », la Voie de Catherine Cadou (France, 2011, 52)
« Il était une fois Orange Mécanique » dAntoine de Gaudemar et Michel Ciment (France, 2011, 52)
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