Ouverture du 15° AFF de Deauville avec « Mai Ratima », premier film de la compétition
15° AFF, mercredi 6 mars 2013
Le 15° festival du film asiatique de Deauville a ouvert ses portes hier soir avec la projection du premier film en tant que réalisateur de l’acteur Coréen Yoo Ji-Tae (« Old boy »). Un film misérabiliste et cruel qui montre une facette de la société Coréenne bien différente de ce qu’on voit en général au cinéma : le racisme, l’exclusion, l’exploitation des faibles.
« Mai Ratima » de Yoo Ji-tae (Corée)
Pitch.
Un jeune homme sans emploi et sans avenir vient en aide à une jeune immigrée exploitée par sa belle-famille qui menace de ne pas renouveler son visa si elle se rebelle. Les deux jeunes gens tombent amoureux et partent ensemble pour Seoul.
——
Mai, Jeune femme Thaïlandaise, a accepté un mariage arrangé pour pouvoir travailler en Corée et envoyer de l’argent à sa famille. Son mari débile, elle est vite devenue le souffre-douleur et l’employée non rémunérée de cette famille Coréenne qui l’exploite, la harcèle et l’insulte. Un jour, Soo-Young, un jeune chômeur vivant de petits trafics, l’emmène avec lui à Seoul. Mais si intense soit-elle, leur histoire d’amour sera brève, Soo-Young, séduit par une garce, abandonne Mai dans la rue, où elle rejoindra les SDF, pour sombrer, lui, dans le vice et la violence…Le film est plutôt pénible, beaucoup de cris entrecoupant des longueurs, une mise en scène changeante d’un style à l’autre, indécise, imprécise, des effets parfois pour faire style et le luxe d’une étrange fin alternative pendant le générique de fin. Donc, une ouverture aride, brutale, sans artifices, avec le premier film en compétition de la sélection.Très peu de gens ayant quitté la salle (baromètre assez précis aux festivals de Deauville), je pense néanmoins que le film a plu, ou du moins, n’a pas vraiment déplu.
« Mai Ratima » de Yoo Ji-tae (Corée)
Pitch.
Un jeune homme sans emploi et sans avenir vient en aide à une jeune immigrée exploitée par sa belle-famille qui menace de ne pas renouveler son visa si elle se rebelle. Les deux jeunes gens tombent amoureux et partent ensemble pour Seoul.
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Mai, Jeune femme Thaïlandaise, a accepté un mariage arrangé pour pouvoir travailler en Corée et envoyer de l’argent à sa famille. Son mari débile, elle est vite devenue le souffre-douleur et l’employée non rémunérée de cette famille Coréenne qui l’exploite, la harcèle et l’insulte. Un jour, Soo-Young, un jeune chômeur vivant de petits trafics, l’emmène avec lui à Seoul. Mais si intense soit-elle, leur histoire d’amour sera brève, Soo-Young, séduit par une garce, abandonne Mai dans la rue, où elle rejoindra les SDF, pour sombrer, lui, dans le vice et la violence…Le film est plutôt pénible, beaucoup de cris entrecoupant des longueurs, une mise en scène changeante d’un style à l’autre, indécise, imprécise, des effets parfois pour faire style et le luxe d’une étrange fin alternative pendant le générique de fin. Donc, une ouverture aride, brutale, sans artifices, avec le premier film en compétition de la sélection.Très peu de gens ayant quitté la salle (baromètre assez précis aux festivals de Deauville), je pense néanmoins que le film a plu, ou du moins, n’a pas vraiment déplu.
« Mai Ratima »
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