« The Fury » (Furie), un film hybride et atypique
Pitch
Une organisation secrète commandite le meurtre de Peter Sandza afin de kidnapper son fils, Robin, doué de pouvoirs parapsychiques. Un an plus tard, Peter, qui a réchappé à l'attentat, est de retour à Chicago, à la recherche de son fils.
Notes
Pourquoi « Furie » de De Palma n’a pas eu le succès escompté lors de sa sortie alors que le réalisateur avait obtenu de gros moyens financiers en raison de l’audience son film précédent, « Carrie, au bal du diable »? C’est la question qu’on se pose en regardant ce film aujourd’hui, 25 ans après sa sortie. Comme dans « Carrie », on va trouver dans « Furie » une jeune fille pas comme les autres, possédant des dons parapsychiques, notamment la télékinésie, persécutée par ses camarades de classe. Mais si « Carrie » était un film franchement horrifique (avec une lente mais linéaire progression), « Furie » est un film hybride, multi-genres, et c’est ce mélange des genres qui a vraissemblablement posé problème à la critique, aux spectateurs…
Le film démarre en Israël par une tuerie sur la plage et un kidnapping, une scène un peu James Bond, un ton que le film abandonnera aussitôt (pas tout à fait) car il s’agit surtout d’un passage d’introduction. Peter Sandza (Kirk Douglas) s’apprête à retourner aux USA après 20 ans loin de chez lui, son associé fait mine de le regretter, aussitôt après, il organise le meurtre de Peter et l’enlèvement de son fils Robin, un ado surdoué dont il a reperé les pouvoirs de médium. Mais Peter en réchappe et a le temps de comprendre la trahison de son associé, Childress (John Cassavetes), qu’il blesse par balles au bras. Le vrai film commence quand Peter est de retour à Chicago à la recherche de son fils Robin. Ayant engagé un détective privé, il est repéré par l’ennemi, obliger de se travestir, de se cacher. Peter se lie alors à Hester, une infirmière qui travaille à l’institut Paragon de recherche sur les phénomènes parapsychiques.
"Furie" de DePalma, grand film sous-estimé sans doute à cause de son identité hybride et de la noirceur du scénario (DVD @Carlotta_Films)
— Camille Marty (@Cine_maniac) November 2, 2013
Et aussi
Diffusion
Editions Carlotta, sortie DVD 23 octobre 2013
BONUS.
– Interviews d’époque (promo du film 1978) avec Brian de Palma, Amy Irving, Frank Yablans, Carrie Snodgress
– « Du sang sur l’objectif » (26′)
– « Histoires de pivotage » (13′)
– « Journal de tournage » (46′) de Sam Irvin, élève en cinéma en 1977, devenu ensuite assistant de De Palma, puis, cinéaste, qui avait passé 8 jours sur le tournage du film (très intéressant)
– « Double negative » (13′)
Notre note
(3 / 5)
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