USDeauville 2014, « Avant d’aller dormir » en AP : mieux vaut acheter le livre!

Pitch

Après un accident grave, Christine est devenue amnésique, tous les matins, elle a oublié ce qu'elle avait découvert de son passé la veille. Un nouveau psy lui conseille d'enregistrer ses souvenirs tous les jours.

Notes

Au départ, il y eu un excellent polar « Avant d’aller dormir » avec un scénario très original, dont on préssentais qu’il serait difficilement adaptable au cinéma.

Après un accident dont on ne sait rien, Christine, 40 ans, est devenue amnésique. Tous les matins, elle se lève, ne se reconnaît pas dans le miroir de la salle de bains, croyant qu’elle est toujours jeune, pire, ne reconnaissant pas son mari qui dort dans son lit. Et tous les jours, son mari lui explique qu’elle a oublié, et, pour l’aider, il a affiché partout des photos, des post-it aide-mémoire. Un jour, Christine, en cachette de son mari, accepte de faire une thérapie avec un psy qui lui demande d’enregistrer ses souvenirs de la journée (qu’elle aura donc oublié le lendemain matin) en vidéo ; pour cela, il lui donne un appareil photo et un téléphone portable pour l’appeler tous les matins et lui rappeler que cet apapreil se trouve dans son armoire dans une boite à chaussures. Dans le livre, Christine écrit sur un peit carnet mais peu importe…

Chemin faisant, Christine a des doutes sur l’indentité de son mari, lui revient en flash une scène d’une extrême violence avant qu’on ne la retrouve tabassée à mort il y a 14 ans dans le parking d’un hôtel près d’un aéroport, drôle d’endroit pour un accident (une rencontre avec un amant?) quand Christine vivait une existence tranquille avec son mari et son fils…

Et aussi

[caption id="attachment_2366" align="aligncenter" width="400"] photos UGC[/caption] Excepté la magnifique prestation de Colin Firth en contre-emploi (impressionnant dans un rôle de névropathe violent, regard mat, zéro compassion), le film est complètement raté. Nicole Kidman joue les victimes extraverties comme souvent, et surtout, on a changé la fin pour un bon quart d'heure de happy-end nunuche qui trahit grandement l'esprit du livre, SOS! A voir uniquement pour Colin Firth, néanmoins, mieux acheter le livre (éditions Sonatine)...